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L’isolation d’une toiture plate : les points essentiels à savoir

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Plébiscitée surtout pour les immeubles administratifs ou d’habitation, la toiture plate commence à séduire les particuliers, notamment dans le nord de la France, mais comment se déroule son isolation ? En Bretagne par exemple, une maison sur trois est à toiture plate, sous différentes versions (terrasse, végétalisée, etc.).


Bien que l’isolation de la toiture soit importante, pour toute maison, en permettant d’éviter le gaspillage thermique (perte de la chaleur à plus de 30 %) la technique n’est pas la même pour tout type de toiture. Elle diffère selon la forme du toit choisi. Par exemple, isoler la toiture plate ne suit pas les mêmes démarches qu’isoler une toiture en pente ou arrondie. A ce propos, voici quelques points à observer.



La toiture plate et l’isolation


Le toit plat est accessible ou inaccessible (sauf, ponctuellement pour l’entretien). Avec une très petite pente (entre 1% et 5%) pour faciliter l’évacuation d’eau, le toit plat est composé du support (sorte de charpente), fabriqué en bois, en béton ou en métal.


Au support doit s’ajouter le système comprenant l’isolant, les membranes d’étanchéité et le pare-vapeur. Selon la place de ou des isolants par rapport aux autres éléments, autrement dit la technique utilisée, on obtient trois types de toiture, à savoir la toiture chaude, inversée ou combinée.


Pour chacune d’elles, l’isolation se fait par l’extérieur et aucune lame d’air ne se trouve entre les sous couches.


Il existait un quatrième type, la toiture froide qui n’est plus d’usage étant donné que les dommages (humidité) qu’elle peut entraîner, avec le temps ne compensent pas l’économie faite lors de sa mise en œuvre. L’isolation se faisant par l’intérieur, est de mauvaise qualité.



Les toits plats après l’isolation


La toiture chaude


L’isolant est couvert par une membrane étanche appelée roofing (généralement en bitume), afin de protéger l’installation. Un pare-vapeur(ou le revêtement existant) le sépare du support, pour bloquer la vapeur d’eau venant de l’intérieur. L’isolant est doublement protégé ce qui va assurer sa performance. Ce type d’isolation est le plus courant, notamment en construction neuve d’autant plus qu’il convienne à tout type de support.



La toiture inversée


Cette technique est facile à mettre en œuvre en rénovation. En effet l’isolant est placé sur le revêtement existant et ce dernier va servir de membrane d’étanchéité. L’isolant sera donc exposé aux intempéries, dont la pluie. C’est pourquoi on met dessus du lestage (gravier, végétation, etc.) pour qu’il ne se soulève pas à cause du vent. Avec le temps, l’humidité va avoir raison de l’installation. C’est pourquoi, la technique est déconseillée pour le support en bois.



La toiture combinée


La toiture combinée associe la méthode de la toiture inversée et de la toiture chaude. Elle fait recours à deux isolants. Le premier est placé entre deux membranes d’étanchéité (la première, directement sur le support peut être un pare vapeur). L’autre isolant sur la deuxième membrane d’étanchéité sera couvert par du lestage.



Le choix du meilleur isolant pour l’isolation d’une toiture plate


Tout porte à croire que le choix est assez limité, parce que l’isolation d’une toiture plate nécessite des matériaux plus robustes que dans le cas des murs, par exemple. Mais en général, le choix dépend de l’usage du toit, de la technique utilisée, du support.


Si la toiture est accessible, alors il est préférable d’opter pour le verre cellulaire, les panneaux de liège, ou encore la mousse de polyuréthane.


Par contre si elle est inaccessible, la laine de roche fera bien l’affaire.


Et si l’on choisit la toiture inversée, par exemple le polystyrène est idéal, car elle résiste à l’humidité et aux intempéries.


Pour les habitations qui font face à de rudes chaleurs, la fibre de bois constitue le bon isolant.



Les appuis financiers de l’État


En ce qui concerne l’aide financière de l’État, il est possible d’en bénéficier, à condition de remplir les conditions requises. En effet, pour prétendre à un crédit d’impôt, il faudra que l’ensemble des travaux soit réalisé par un artisan certifié RGE. Mais ce n’est pas la seule aide à laquelle on pourrait sollicitée. Il en existe d’autres, comme la TVA réduite, l’Eco PTZ, les aides locales, la prime énergie, etc.

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