Après l’isolation des toitures, on passe à la seconde priorité qui n’est autre que les murs intérieurs. Mal isolés ces derniers causent de grosses déperditions. La manière de les isoler diffère quelque peu de celle pour isoler les murs extérieurs. Avec une facture de chauffage qui flambe, il faudra penser à la rénovation de l’isolation thermique pour économiser en facture tout en profitant d’un intérieur confortable. Quelques travaux réalisés sur les parois internes de la maison pourront alors engendrer une économie sur la consommation d’énergie.
Avantages et inconvénients de l’isolation des murs intérieurs
L’isolation des murs intérieurs présente de nombreux avantages, dont un prix très abordable. Le m² coûte moins de 50 euros.
Du fait de son excellente performance également en matière d’isolation phonique, elle favorise confort et praticité.
Elle garantit une performance thermique optimale en concentrant la chaleur en hiver et en gardant la fraîcheur en été.
Aucune procédure de demande de permis de construire ni de déclaration de travaux n’est à prévoir, contrairement à l’isolation par l’extérieur.
Ce serait également l’occasion de faire des rénovations électriques puisque l’agencement de la couche d’isolant permet de glisser de nouvelles installations électriques au travers.
De plus et qui n’est pas le moindre, elle permet de changer la décoration intérieure tout en gardant comme tel l’aspect de façade.
L’isolation des murs intérieurs a cependant quelques défauts qu’il ne faut pas exempter.
Les travaux doivent impérativement être réalisés par des artisans professionnels RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) afin d’optimiser la performance attendue. Néanmoins, les travaux effectués par des professionnels pourront faire valoir différentes subventions (réduction de la TVA, crédit d’impôt sur la transition énergétique, aides financières par des organismes comme l’ANAH, etc.). Puis, l’isolation des murs intérieurs, de par l’ajout de couche supplémentaire, réduit légèrement la surface habitable. Enfin, il faudra revoir les installations électriques comme les prises, les interrupteurs, mais également les décorations murales, intérieures.
Méthodes d’isolations des murs intérieurs
Tout d’abord, il faut préparer les murs avant de débuter les travaux. Il faut s’assurer que les murs internes n’entravent pas l’évacuation d’humidité. Les murs recouverts de papier peint ou de plâtre sont concernés. Il faudra alors retirer le papier peint ou la couche de plâtre ou de chaux. Par ailleurs, les façades murales externes doivent particulièrement être étanches pour que les nouvelles couches d’isolant contreplaquées ne se dégradent pas rapidement.
Un des principes de l’isolation consiste à piéger l’air à l’aide du matériau isolant.
Un bon isolant est capable d’assurer une isolation à la fois thermique et phonique, efficace. L’isolant choisi doit de ce fait garantir une résistance thermique de 4m².K/W, conformément à la Réglementation Thermique 2012.
Il y a une panoplie de choix de techniques d’isolation qu’on peut regrouper en trois grandes catégories : l’isolation par ossature métallique ou de bois, le système de doublage collé et la contre cloison maçonnée. Le choix doit se porter logiquement sur celle qui assure le maximum de résistance (4 à 6m².K/W) tout en gardant le moins d’épaisseur. Un isolant trop épais réduit la surface habitable.
L’apposition d’une structure métallique ou en bois
Il s’agit de la superposition d’une ossature métallique ou en bois sur le mur. Ce système convient sur du neuf ou pour une rénovation sur murs anciens. Il permet également de redresser un mur irrégulier ou représentant des aspérités. Il présente enfin une excellente performance en matière d’isolation phonique.
Le système de doublage collé
Un isolant rigide ou semi-rigide est contreplaqué directement sur le mur. Le matériau isolant (laine de verre, laine de roche, ouate de cellulose, PSE, etc.) directement appliqué sur le mur, est ensuite enrobé par une couche de plâtre. Ce système requiert malheureusement une parfaite régularité des murs. Ayant une épaisseur assez fine, la perte de place est minimisée avec cette technique.
Le système à contre cloison maçonné
Avec une épaisseur assez importante, le dispositif est assez encombrant. L’isolant (laine de bois, polystyrène expansé, ouate de cellulose, etc.) est appliqué directement sur le mur, suivi de la pose d’une paroi en brique ou en béton. Ainsi, le système peut s’appliquer sur un mur présentant des défauts de planéité. a