Après l’isolation, il est temps d’aménager les combles et si l’espace se prête à plusieurs pièces, rien ne vaut la cloison sèche pour la délimiter. Elle s’avère être la meilleure technique à utiliser pour la rénovation d’un comble. D’abord, parce qu’elle est plus légère qu’un mur. En plus, elle propose une paroi esthétique capable de délimiter les espaces de la pièce à vivre. Elle se décline en différents modèles en fonction des besoins de chacun. Mais pour choisir la meilleure option, ce serait mieux de se renseigner sur les avantages et les inconvénients de chaque type. Voici donc un aperçu général sur ce sujet.
Le fonctionnement d’une cloison sèche pour comble
La cloison pour comble connue également sous le nom de cloison sèche fait partie des cloisons d’intérieurs non porteuse. Cela signifie qu’elle ne sert pas à soutenir la construction, comme un mur, mais uniquement à cloisonner une pièce en deux. Cette caractéristique fait d’elle la meilleure solution pour éviter d’engager de grands travaux d’aménagement.
En outre, son installation ne requiert pas l’utilisation d’un liant quelconque (ciment, mortier, eau, sable, etc.). Normalement, elle est mise en place grâce à des parois collées par bande. C’est justement cette absence de liant qui lui confère sa légèreté légendaire. Ainsi, elle ne risque pas d’apporter un surplus de poids à la fondation.
Les différents types de cloisons pour comble
Sur le marché, il existe deux modèles courants de cloison pour comble présentant chacun leurs caractéristiques.
Le premier type est celui que l’on appelle cloison pour combles en panneaux alvéolaires. Celui-ci présente l’avantage d’être plus léger que toutes les autres options. Il est équipé de deux plaques en plâtre contrecollées l’une de l’autre sur une structure alvéolaire. Grâce à sa légèreté, il est plus facile à poser. Pour ce faire, il suffit de le disposer sur une ossature en bois et sur un rail métallique.
La cloison en plaque de plâtre est le second modèle disponible. Elle est également connue sous le nom de panneau sandwich. Ce nom lui est attribué en raison de sa disposition. En effet, elle est constituée de plaques de plâtres à l’intérieur desquelles se trouve une couche d’isolant thermique. Cette caractéristique permet d’affirmer qu’elle possède une capacité isolatrice élevée, meilleure que la précédente. Et en ce qui concerne la pose, elle doit être apposée sur une base métallique constituée de rail et de montant.
Enfin, il est aussi possible d’opter pour la cloison en panneaux de particules. Il s’agit d’un modèle rare qui est fabriqué à partir de petits morceaux de bois bien compressés. Sinon, le claustra peut aussi être une meilleure solution, surtout s’il faut cloisonner la pièce en laissant entrer la lumière et le son. Elle est disponible en matériau divers (en bois, en terre cuite, en métal…)
Les critères à prendre en compte pour l’achat d’une cloison sèche pour combles
Le prix est certainement l’élément à prendre en considération avant l’achat d’une cloison. Effectivement, s’il faut faire des économies, alors il est préférable d’opter pour la cloison en plaques de plâtres. Celle-ci est disponible à partir de 3 euros le mètre carré, du moins si l’on choisit le modèle non hydrofuge.
La cloison en panneaux alvéolaire est aussi très abordable, parce que le prix se situe entre 7 à 20 euros le mètre carré.
La qualité d’isolation est le second critère à prendre en compte, afin de profiter d’une bonne température en hiver et en été. Ainsi, pour en bénéficier, le mieux serait de choisir la cloison en plaques de plâtres. Celle-ci est connue pour sa performance isolante avérée. Mais, il est aussi possible de s’orienter vers la cloison en panneaux de particules. Sa capacité d’éviter la propagation des bruits à l’intérieur de la maison est reconnue.
Le point à ne pas négliger au moment de l’achat d’une cloison est le poids. Si possible, il est toujours préférable d’opter pour le matériau le plus léger, surtout si l’on ne souhaite pas surcharger la construction. Dans ce cas le meilleur choix est la cloison panneaux alvéolaires qui ne pèse que 17 kilos le mètre carré.