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L’importance de l’isolation acoustique de la toiture

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Tout comme l’isolation thermique, l’isolation acoustique de la toiture, par faux plafond ou par le plancher revêt aussi une importance particulière. Si on vise la performance, il y a pour cela des bases à connaitre. À cause des intempéries (pluies, neige, grêle, vent, etc.), des bruits aériens, il est difficile de trouver chez soi de la tranquillité, surtout s’il s’agit d’une pièce située sous le toit. De ce fait, il devient important de procéder à l’isolation phonique. Autrement dit, c’est une  étape plus qu’indispensable si on veut assurer le confort intérieur de la maison. Par ailleurs, l’isolation acoustique ou phonique d’un bâtiment, notamment d’habitation est exigée par la règlementation en vigueur, c’est-à-dire la NRA (Nouvelle Réglementation Acoustique), complémentaire de la RT. Alors pour s’y mettre, voici quelques conseils.

 

Isolation acoustique de la toiture : de quel bruit s’agit-il ?


 

D’abord, il est important d’apporter des précisions entre les différents bruits existants, en ce qui concerne le toit.

Il est possible de faire face à ce que l’on appelle les bruits d’impact. Ces derniers se caractérisent par leur propagation via les vibrations. C’est le cas des sons émis par la pluie, le vent, ou encore la grêle en contact avec la couverture du toit.

L’autre type de bruit est celui dit « aérien ». A ce propos, le son se propage car transmis par  l’air. C’est généralement le cas des endroits se trouvant à proximité, des aérogares, des centres industriels, des ports, des aéroports, du trafic routier.

 

Dans quelle mesure l’isolation peut-elle éviter la propagation des bruits ?


 

Même si l’isolation phonique a des points communs avec l’isolation thermique, notamment en termes de matériaux isolants, elles diffèrent un peu sur le principe de base. Ce dernier se fonde sur trois lois, à savoir, celle de la masse, celle de la masse-ressort-masse(le ressort en milieu de deux parois est en principe un isolant), celle de l’étanchéité à l’air. Il faut donc une paroi lourde et où l’air ne passe pas.

Dans le cas du toit, on doit de préférence se rabattre sur une bonne étanchéité (déjà considérée en isolation thermique) et l’isolation par double parois, autrement dit, isolation à la fois de la toiture et du comble. En effet, il n’est pas souhaitable d’alourdir la toiture par des isolants massifs.

 

L’isolation acoustique de la toiture est-elle une solution efficace ?


 

L’isolation de la toiture s’avère être une meilleure alternative pour éviter la propagation des bruits d’impacts et des bruits aériens. Mais, pour y arriver, il est préférable de choisir les bons isolants. Parmi les plus plébiscités pour leur qualité thermoacoustique se trouvent les matériaux fibreux, tels que les laines de roche, les laines de mouton, les laines de verre, les laines de bois, etc.

Deux options sont offertes pour la technique d’isolation de la toiture, particulièrement en rénovation. D’abord, on peut choisir l’isolation par l’extérieur dont la méthode courante actuelle est le sarking. Elle consiste à rehausser la toiture afin de pouvoir déposer l’isolant avant la couverture. Elle présente l’avantage d’être facile à mettre en œuvre mais par contre elle est coûteuse. Sinon, il est aussi possible d’opter pour l’isolation de la toiture par l’intérieur. La technique courante se réalise par la pose de plaques de plâtre aux plafonds.

 

Comment reconnaître un bon isolant phonique ?


 

Tout comme l’isolation thermique, il est tout à fait possible de mesurer la performance acoustique d’un matériau en se référant à plusieurs indicateurs. Ce sont des constantes physiques propres au matériau.

Il y a d’abord l’indice  d’affaiblissement acoustique  (Rw) qui permet d’évaluer la capacité de l’isolant à réduire la propagation des bruits aériens. Ainsi, pour disposer du meilleur isolant, il faut s’orienter vers celui qui possède un indice élevé.

Ensuite, il faut s’informer sur l’indication se rapportant à l’efficacité du matériau face aux bruits. Pour le savoir, on se réfère directement sur son décibel. Plus le chiffre est élevé, plus l’isolant permet de protéger contre les sons d’impact comme les pluies, les grêles, etc.

Enfin, il est recommandé de se référer sur le coefficient d’absorption acoustique, symbolisé par αw. Cette fois-ci, l’isolant est jugé en fonction de son aptitude à capturer des bruits ou les ondes sonores. Cela se mesure normalement par un indice qui se situe entre 0 à 1. Le meilleur matériau s’affiche avec un chiffre proche de 1.

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