Pour l’isolation des combles, il y a des points de repère à connaitre pour qu’elle soit efficace et offre des résultats probants. Rehausser la performance énergétique par le biais d’une meilleure isolation thermique des combles est désormais une étape cruciale. C’est obligatoire dans toute rénovation ou projet de construction de maison. Or, mettre au point ce dispositif consiste en une procédure plus ou moins complexe, laquelle est basée sur différentes règles. Voici les principaux principes en ce qui concerne cette optimisation des combles.
Réaliser une étude thermique avant de commencer les travaux
Tous les travaux d’isolation sont susceptibles de ne pas porter leur fruit en cas de décision inadéquate ou non réfléchie. Le diagnostic thermique peut apporter un schéma précis des besoins en termes d’amélioration, sachant que la qualité d’isolation d’une maison doit être considérée dans sa globalité pour que le tout fonctionne comme prévu. Le diagnostic énergétique indique ainsi le niveau d’isolation de la toiture et son état, le niveau d’étanchéité au niveau des jointures entre le plancher des combles et les murs pour les combles perdus ou le toit pour les combles aménageables, la qualité des matériaux de construction, les éventuels ponts thermiques, etc. Il établit ensuite des directives sur les caractéristiques des travaux à faire.
Procéder à l’isolation avant tout
Que l’on mette en œuvre une isolation globale en commençant par les planchers ou par la toiture, ou une isolation des combles uniquement, il convient d’y procéder avant toute chose comme l’achat de matériaux de climatisation notamment. En effet, c’est la qualité de l’isolation qui devrait déterminer les besoins de chauffage ou de rafraîchissement d’un foyer. Un bilan thermique après les travaux permettra de définir ceux-ci dans les règles de l’art. L’objet est de dépenser le moins d’énergie possible.
Choisir des dispositifs isolants fournissant la meilleure résistance thermique
La principale idée est de suivre à la lettre les exigences de la RT2012 en matière d’isolation, à savoir faire en sorte que les matériaux isolants utilisés permettent d’atteindre une résistance thermique indiquée. Ainsi, pour les combles perdus, celle-ci sera d’au moins 8 m².K/W pour les logements neufs. En matière de rénovation, la résistance thermique minimale sera de 7 m².K/W pour les combles perdus, et de 6 m².K/W pour toutes les parois des combles aménagés. Pour l’heure, les meilleurs matériaux permettant d’atteindre une telle qualité d’isolation sont les laines minérales (roche, verre…) et les laines végétales (chanvre, etc.), la ouate de cellulose le liège, etc.
Choisir l’aménagement par l’extérieur ou l’intérieur
En ce qui concerne l’isolation des combles aménagés, les améliorations peuvent se faire du haut de la toiture, plus efficace. Mais bien sûr, on peut aussi procéder de l’intérieur par la procédure du soufflage. Pour ce qui est du traitement des combles aménagés ou aménageables, l’autre aspect à regarder de près est la perte en volume en les faisant isoler. Dans ce cas, si l’on opte pour une isolation par l’intérieur, il existe aujourd’hui des compromis au fait qu’il faut de l’épaisseur pour avoir une bonne isolation thermique. Il s’agit de choisir des matériaux d’isolation peu épais, mais qui respectent les normes en matière de résistance thermique. Ce sont de matériaux à faible conductivité thermique ou lambda (λ : capacité à conduire la chaleur), mais de résistance élevée. Sinon, on peut aussi tout simplement se tourner vers la solution d’étanchéisation par l’extérieur.
Protéger le dispositif d’isolation de l’humidité et des ponts thermiques
Pour éviter les condensations, ennemies jurées de toute construction puisqu’elles créent des zones d’humidité, il faut penser à la mise en place du meilleur système de ventilation. D’autant plus que cette humidité s’accompagne nécessairement de la formation des moisissures, des champignons, etc. Bien entendu, on n’oubliera pas non plus le pare-vapeur. Tout ceci permettra non seulement d’empêcher la formation de vapeur, mais surtout de garantir une meilleure circulation de l’air. C’est primordial si l’on vise un bon rendement énergétique. Par ailleurs, pendant la pose des isolants, il faut éviter tout creux pouvant créer des échappatoires de chaleur.